ATTENTION: Tomber amoureuse

Bereits jede zweite Ehe wird zwischen Menschen verschiedener Staatsangehörigkeit geschlossen. Binationale Partnerschaften und Familien gelten aber noch zu oft als Sonder- oder Problemfälle. Das muss sich endlich ändern!
Malaika

ATTENTION: Tomber amoureuse

Ungelesener Beitrag von Malaika »

Tomber amoureuse d'un étranger venu de loin peut carrément mettre en danger toutes vos idées sur la Suisse!
(Vaut également pour les hommes tombés amoureux d'une étrangère)

Lisez cet extrait d'un article de ANNE-CATHERINE MENÉTREY-SAVARY,
paru à "Le couurier" quotidien suisse et indépendant le vendredi 20 mars 2009


LE MARIAGE: MACHINE À EXPULSER?

SUISSE - La loi sur les étrangers, encore durcie depuis janvier 2008, ne fait pas la vie belle aux couples binationaux. Sous couvert de lutte contre les mariages «abusifs», le Conseil national vient de faire un pas de plus, renvoyant les unions impliquant des migrants en situation irrégulière au rang de «mission impossible».
Qu'on se marie par passion, par convenance sociale ou par intérêt matériel, jusqu'ici le code civil suisse ne s'est jamais préoccupé de faire le tri entre les «bons» et les «mauvais» motifs. Même sur son lit de mort, une personne a le droit de célébrer son union avec son ou sa partenaire, même si tout le monde comprend que c'est la perspective de l'héritage qui prend la première place dans ce projet. Il en va désormais tout autrement pour les migrants. Leurs projets de mariage sont a priori considérés comme suspects, et affublés de toutes sortes de désignations: mariages blancs, mariages fictifs, mariages abusifs, mariages de complaisance, mariages arrangés, mariages forcés... Personne ne sait précisément ce que ces termes recouvrent et en quoi ils se différencient, mais qu'importe. Nombreux sont ceux qui s'acharnent à vouloir les empêcher. Au Parlement, on brandit des chiffres: 18 000 mariages binationaux en 2004, dont 500 à 1000 considérés comme «fictifs», à savoir qu'ils sont supposés ne viser qu'un seul but: une autorisation de séjour.
Ce chiffre, purement spéculatif, suffit à mettre en place toute une batterie de mesures qui transforment tous les mariages binationaux en course d'obstacles. Mais jusqu'ici, en s'armant de patience, en bénéficiant de l'appui vigoureux d'un avocat ou d'une oeuvre d'entraide, et en disposant de moyens financiers suffisants, on finissait par convoler...
Depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les étrangers, la situation s'est singulièrement compliquée. Dès le 1er janvier 2008, les officiers d'Etat civil ont la compétence de refuser l'union conjugale quand ils estiment qu'elle n'a pour but que d'éluder les exigences de la loi sur les étrangers. Ils peuvent également l'annuler après coup, pour les mêmes raisons, même longtemps après sa célébration. Or avant même de laisser à cette loi le temps de produire ses effets, voilà que le Conseil national vient de décider deux mesures encore bien plus radicales: il n'y aura plus de mariage possible pour ceux qui ne disposent pas d'une autorisation de séjour en bonne et due forme; et il y aura dénonciation automatique aux autorités de police de ceux qui se s'engagent tout de même dans cette procédure. La petite porte par laquelle il était encore possible de se faufiler quand on était Sans papiers, NEM, ou requérant débouté se referme avec un claquement sec.
Vous avez dit «mariages fictifs»? En quoi donc consiste cette «fiction»? Admettons que certains cas sont clairs: quand les fiancés se rencontrent pour la première fois dans la salle des mariages et qu'une coquette somme d'argent a été posée sur la table, l'affaire ne fait guère de doute: c'est un abus qu'il faut sanctionner. Combien y a-t-il de cas de ce genre? Nul ne le sait. Dans l'immense majorité des cas, même parmi les mariages considérés potentiellement comme «abusifs», la situation est tout autre. D'abord parce que l'amour qui unit les couples, la plupart du temps, n'a rien de fictif, surtout quand, de cette prétendue fiction, naissent des enfants totalement réels et désirés. Des naissances ont lieu même après de mariages qualifiés de «blancs», qui ont pourtant été consommés. Hélas, l'autorité de police ne s'arrête pas à ce détail! Au début 2007, par exemple, un requérant d'asile afghan a été expulsé parce que son désir d'enfant n'avait, selon l'autorité de police, pas d'autre but que de lui assurer un titre de séjour en Suisse. Il était, en quelque sorte un père «fictif»!
Quand on s'aime et qu'on est en situation irrégulière en Suisse, pourquoi diable veut-on se marier, alors qu'on pourrait vivre en concubinage, comme le font tant de Suissesses et de Suisses? Précisément pour donner plus de stabilité à cette union, et ne pas vivre constamment dans l'angoisse d'un renvoi, surtout lorsqu'il y a des enfants. Vouloir régulariser sa situation en fondant une famille, en quoi est-ce répréhensible? C'est un droit explicitement reconnu par notre Constitution fédérale (art. 14) et par la Convention européenne des droits humains (CEDH, art. 8 )4. On voit mal en quoi ce désir pourrait mettre en danger la sécurité de l'Etat, pour reprendre les termes par lesquels le législateur justifie l'atteinte portée à un droit fondamental. (...)

Lisez tout sur
http://www.lecourrier.ch/index.php?name ... sid=441886

et écrivez à votre conseiller/ère d'état que vous êtes concerné/e ou indigné/epar cette nouvelle attentat à votre droit de citoyen/ne SUISSE
[/b] :oops:

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